Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Inocybe de Patouillard
Archives
Inocybe de Patouillard
17 août 2007

Tours de vi(ce)s ...

Aujourd'hui, deux "copier/collé", sans autre ajouts ... A lire pour qui veut bien voir et faire savoir.

réf : http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20070816/tts-france-ogm-barnier-ca02f96_1.html

VILLANDRAUT (AFP)

- Une carte topographique et un test fourni par Greenpeace pour déceler le maïs OGM: les "détectives des champs" traquent cet été les parcelles transgéniques dans les campagnes du sud-ouest, comme dans le canton de Villandraut, en Gironde.

Un test qui ressemble à un test de grossesse va leur permettre de savoir, en quelques minutes, si ces feuilles proviennent ou non d'un pied de Monsanto 810, le seul maïs transgénique autorisé à la commercialisation en France.

Un trait, c'est non. Deux traits, c'est oui... "C'est négatif, constate bientôt Dominique. C'est plutôt une bonne nouvelle, non?"

"L'objectif, c'est la transparence et le droit à l'information", résume Magali Ringoot, chargée de campagne OGM à Greenpeace France.

L'ONG a distribué 2.000 tests en France pour la deuxième année de cette opération. Elle affirme vouloir "donner à monsieur et madame tout le monde les moyens de combattre la culture du secret" en fournissant ces kits vendus 5,50 euros pièce.

"Il y a deux façons de chercher: en aveugle, avec repérage sur carte IGN et quadrillage systématique des champs de maïs, ou d'après des indications d'agriculteurs ou d'apiculteurs", détaille Dominique.

Cette fois-ci, le "guide" des militants girondins est un berger local inquiet de savoir avec quel type de maïs il nourrit ses bêtes.

Sur ses indications, ils pénètrent dans un champ pour y prélever les échantillons, à 30 mètres au moins à l'intérieur de la parcelle: trois feuilles sur trois pieds différents, placées dans un sachet en plastique identifié.

Des informations qui, selon les anti-OGM, devraient aussi être communiquées au grand public.


Tout est à lire ... (in Libé du 16 Août ) et encore, j'intégralité du texte n'y est pas (il est aussi question de ressortissants dont les grands parents étaient en Alsace-Lorraine !!!!  Voir le libé en entier pour en savoir plus)

réf : http://www.liberation.fr/actualite/societe/271050.FR.php
Elle est encore bouleversée, Brigitte Abitbol. Elle ne comprend pas que pour un banal renouvellement de carte d’identité, le greffier du tribunal d’instance de Montreuil (Seine-Saint-Denis) se soit permis de lui demander, parmi les pièces à fournir, «un acte de [sa] religion». «Parce que vous avez un nom à consonance israélite», a-t-il expliqué. «Ils n’ont pas à demander ce genre de chose ; dans aucun acte administratif on ne doit prouver sa religion», s’indigne-t-elle. Dans l’esprit de cette Française, juive née en 1950 en Algérie, tout se mêle: le décret Crémieux par lequel les juifs d’Algérie se sont vus concéder en 1870 la citoyenneté française ; les lois de Vichy qui les ont déchus de leur nationalité ; de Gaulle qui les a rétablis dans leurs droits; l’indépendance de l’Algérie qui les a contraints au départ ; le rejet anti-pieds-noirs dont ils ont fait l’objet à leur arrivée en France.

«Ma grand-mère a sorti sa carte avec la mention "juif"»

Furieuse.
Courant juin, Brigitte Abitbol se présente à la mairie de Montreuil pour faire refaire sa carte d’identité. Là, première surprise désagréable, elle apprend que, comme tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers, elle est astreinte à une procédure spéciale. Depuis 1994, en effet, l’administration exige d’eux un certificat de nationalité. «Déjà, le fait qu’on me demande de prouver ma nationalité m’avait contrariée mais bon, admettons.» Elle s’enquiert alors auprès du greffier du tribunal d’instance, chargé de délivrer ce certificat, des pièces à produire. Une liste imprimée lui est remise : actes de naissance de son père et de sa mère, acte de mariage de ses parents. Une mention manuscrite a été ajoutée : «acte de mariage religieux». Furieuse, Brigitte Abitbol se présente au tribunal d’instance avec les papiers demandés, sauf «l’acte de religion». Entre elle et la «dame de l’accueil», le ton monte. C’est Brigitte Abitbol qui raconte : «La loi c’est la loi, vous fournissez ce qu’on vous demande», lui aurait rétorqué l’agent. «Vichy, c’est fini. Je ne bougerai pas d’ici tant que vous ne m’aurez pas montré le décret qui dit que je dois fournir un acte de religion», répond Brigitte Abitbol. L’agent appelle la police. «Deux gars baraqués arrivent. L’un me dit : Vous [les juifs, ndlr], vous vous sentez toujours persécutés. Vous n’êtes pas les seuls à souffrir. » Lorsque les policiers voient la liste des documents demandés par le tribunal, dont le fameux «acte de mariage religieux», ils s’adoucissent. Le greffier, qui avait refusé jusque-là de se montrer, est convoqué. Il maintient sa demande pour cause de «nom à consonance israélite». «Je ne le fournirai jamais», répond Brigitte Abitbol. «Vous n’aurez pas votre carte d’identité», lui rétorquent les agents de l’administration.

Ancien commissaire de police et président du Bureau de vigilance contre l’antisémitisme, Sammy Ghozlan entend parler de cette affaire et vole au secours de Brigitte Abitbol. Il saisit François Molins, procureur de la République du tribunal de grande instance de Bobigny. Celui-ci lui répond que «suivant les instructions qui sont données [par] l’Ecole nationale des greffes, spécialiste de la délivrance des certificats de nationalité, le greffe [de Montreuil] demande effectivement aux personnes [nées en Algérie et portant un patronyme à consonance israélite] la production [d’un acte religieux], au même titre que l’ensemble des collègues du département». En vertu de quels textes, les juifs d’Algérie font-ils l’objet d’un traitement spécial ?

La réponse vient du Bureau de la nationalité au ministère de la Justice. Comme tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers, les rapatriés d’Algérie qui demandant un certificat de nationalité, qu’ils soient juifs ou non, doivent d’abord apporter la preuve que leurs parents étaient Français. S’ils portent un patronyme à consonance gauloise, l’enquête s’arrête là. Si le greffier soupçonne un patronyme d’origine juive, les investigations se poursuivent. Objectif : déterminer si ces personnes ont obtenu la citoyenneté française grâce au décret Crémieux, qui en a fait des Français de plein droit, à l’égal de leurs compatriotes non juifs, ou si elles relevaient d’un statut «de droit local», ce qui en faisait des citoyens français de seconde zone. A l’indépendance de l’Algérie, en 1962, seuls les Français de plein droit ont conservé leur citoyenneté, les autres, devant, pour rester Français, souscrire avant le 21 mars 1967 une déclaration «recognitive» de nationalité française. Passé ce délai, ils ont perdu leur citoyenneté.

Mais, problème, le nouvel Etat algérien ne reconnaissant pas comme siens les déboutés de la nationalité française, notamment les harkis, le parlement français a voté en 1966 une loi stipulant que les personnes non « saisies» par la loi algérienne pourraient conserver leur citoyenneté. Quel intérêt dès lors de traumatiser Brigitte Abitbol pour déterminer de quelle manière ses ancêtres sont devenus Français ? D’autant que, d’après l’historien Patrick Weil, la quasi-totalité des 37 000 juifs algériens ont été naturalisés grâce au décret Crémieux.

En réalité, Brigitte Abitbol ne fait pas l’objet d’un harcèlement particulier. Tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers sont victimes de ce zèle administratif. En 1993, lorsque la carte d’identité papier a été remplacée par sa version informatisée, l’administration en a profité pour donner un tour de vis. Jusque-là, il suffisait, pour avoir de nouveaux papiers, de produire ceux qui étaient périmés. «On renouvelait la carte d’identité sans vérifier. Notamment les effets des indépendances. Or il s’avère que des gens n’ont pas conservé la nationalité française», explique Gloria Herpin, du Syndicat des greffiers de France. Désormais, pour obtenir une carte d’identité ou le nouveau passeport biométrique, «il faut remonter jusqu’à la source de la nationalité . Ensuite, on tire le fil, on regarde s’il n’a pas été coupé d’un coup de ciseaux : indépendance du pays de naissance, mariage avec un conjoint étranger, choix individuel de la personne», précise Gloria Herpin. Certains Français originaires des anciennes colonies se sont vus ainsi brutalement retirer leur nationalité ( Libération du 4 décembre 2006).

Violent. Dans une chemise cartonnée, Brigitte Abitbol transporte des documents prouvant que ses ancêtres ont bien été Français. Ainsi, des photos de ses deux grands-pères, l’un en uniforme de l’armée française, l’autre ceint de son écharpe de maire de Laghouat - une oasis du Sud algérien où vivait la famille -, une brochette de décorations, dont la Légion d’honneur, au plastron. Cette affaire a réveillé chez elle une colère ancienne. «Tout est ressorti», reconnaît-elle. L ’échange avec les agents du tribunal a dû être particulièrement violent. Affirmant s’être fait «insulter gravement», la «dame de l’accueil» a déposé contre elle une main courante au commissariat.



Ces incursions dans les champs, présentées comme "non destructrices" par les militants, agacent fortement les agriculteurs. "Il s'agit d'une violation de propriété privée. Les agriculteurs vivent cela comme du harcèlement", affirme ainsi Cédric Poeydomenge, directeur adjoint de l'AGPM, qui dénonce "une opération de communication hors-la-loi" des anti-OGM.

Si le gouvernement ne communique les surfaces OGM que par cantons, c'est pour éviter les fauchages, ajoute-t-il, rappelant que les agriculteurs sont néanmoins tenus de communiquer la localisation précise de leurs parcelles OGM aux autorités.

Publicité
Commentaires
A
En parcourant certains sites, je m'aperçois que beaucoup de français oublient l'histoire de France.<br /> D'abord, je suis née en Algérie Française et j'ai dû quitter l'Algérie un mois avant son indépendance, car mes parents et grands parents étaient Français et arrières grands parents depuis le décret Crémieux.<br /> Pourquoi faut-il attendre que les anciennes générations disparaissent pour demander de prouver notre nationalité.<br /> Il s'est passé exactement la même chose pendant la dernière guerre mondiale, faut-il ressencer les juifs de France, à nouveau ? <br /> Les anciens Français d'origine espagnole, portugaise, maltaise, italienne, corse etc.... doivent ils prouver leur religion, car il existe des juifs italiens, portugais, vous savez avec l'inquisition !<br /> Il existe des COHEN et des LEVY Chrétiens.<br /> J'ai 60 ans et je ferai tout pour que nos enfants n'aient pas à prouver leur pensée religieuse ou phylosophique.<br /> Je pensais que la France était là pour me protéger, depuis toute petite, maintenant, je me sens orpheline, c'est bien triste.<br /> En plus des Français nés en Algérie Française et leur descendance ne sont pas nés à l'étranger car l'ALGERIE était notre FRANCE.<br /> A ce moment là, il n'y a plus de français en France, nous sommes tous des étrangers.<br /> La FRANCE, comme on nous l'apprenait à l'Ecole Communale, c'était la "LIBERTE- L'EGALITE - LA FRATERNITE". Tout cela est bien loin, car la France ne se fait plus respecter, quel malheur pour nos jeunes.
Inocybe de Patouillard
  • Présidentielles : une grande nouvelle ! Superbement premier anté-élu en 2007, un homme se tient dans l'ombre prêt à reprendre le flambeau pour construire une nouvelle politique. Vous l'avez reconnu, il s'agit bien sûr du grand ... INOCYBE !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Publicité